DE LA VILLE DE PARIS.
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au Bureau de la Ville qu'il avoit ce matin du tout adverty lad. Court; et luy avoit esté respondu en tant quc touche lesd, reparations et fortiffications, qu'elles sont bien necessaires, et congnoist assez la Court que sans provision ne se pourroyent conduire, et que la Ville,fist ses diligences devers le Roy d'obtenir ce qu'elle verroit estre convenable; et à l'enterinement,
CCLXXXVI. — Autre coppie de lettres du
g septembre t
4 septembre. De par le Roy.
la Court y auroit esgard; et quant aux fraiz de l'ar-rasement desd, voiries, la Court y adviseroit; et neantmoins que ce pendant l'on fist fere lad. pro­clamation et cry public, dont cy devant est faicte mention.
Lequel cry a esté fait led. jour cn ceste ville de Paris.
ROY TOUCHANT LESD. FORTIFFICATIONS DE LA VILLE.
Sis. (Fol. a44 v°.)
cessans, vous vacque? et entendez ad ce en telle ma­niere que par faulte de lad. forliffication inconve­nient n'en puisse advenir; et nous adverlisscz de ce qui a esté et se fera cy après : car vous nous ferez plaisir bien agreable cn ce faisant. Et à Dieu, trés chers et bien amez, qui soit garde de vous.
"Donné à Blois, le nu0 jour de septembre."
LOYS.
Signé : Robertet.
Et au dessus est escript:
A not trés chers et bien amez les Prevost des Mar­chans ct Eschevins de nostre bonne ville et cité de Paris.
Receues lesd, lettres le ix0 dud. mois de Sep­tembre l'an mil vc ct douze.
Ainsi signé :
LOYS.
"Trés chers et bien aînez, nous vous avons escript et fait dire par nostre amé et feal conseiller et pre­mier president de nostre Court de Parlement, maistre Anthoine Duprat, le vouloir qu'avons touchant la for-liflication de nostre bonne ville et cité de Paris, qui est la principale et capitallede nostre Royaulme (1>. Et pour ce que depuis nosd. lettres, n'avons sceu par vous ne par autres ce qui a esté sur ce fait, et que nostre vouloir et entenlion est que nostred, ville soit fortiffiée sur toilles autres de nostred. Royaulme et si bien garnye d'artillerie qu'elle soit en sorte de résister à Ia venue des ennemis ct de ceulx qui nous y vouldroient mal faire ;
" A ceste cause nous vous en avons bien voullu de rechef escripre; si vous mandons que, toutes choses
CCLXXXVIl et CCLXXXVIII. — Lettres du Roy requerant en don xl"1 livres tournois (2).
Deliberation sur lesd, lettres.
24, 26, 27, 29 septembre et 5 octobre i5i2. (Fol. 245 r°.)
4 septembre, r Trés chers et bien amez, vous povez assez consi­derer les gros affaires que avons dc present à sup­porter pour résister aux practiques et dampnées ma­chinations, conspirations et entrepiïnses de noz ennemis, qui sans cause ne querelle serchént par tous moyens possibles destruire et ruyner nostre Royaulme ct subjectz; pour fournir ausquelles des­penses et entretenement de noz armées de mer et de terre que pour ce avons mys suz et nous fault en­tretenir, et pour soullager nostre povre peuple des grans charges que a nostre grant desplaisir il a por­tées et leur convient porter pour le fait de nosd. guerres, il est besoing nous ayder des bonnes villes franches de nostre Royaulme et principallement de
nostre bonne ville de Paris qui est la principale et cappitalc de nostred. Royaume;
"A ceste cause nous escripvons à nos amez et feaulx conseillers, Levesque de Tournay president des gene­raulx de la Justice de noz Aydes'3', le se de Monlmo-rency nostre conseiller et chambellan ordinaire, les presidens Olivier, Nycolay, et mess0 Estienne Petit, chevalier, maistre de noz Comptes : qu'ilz vous remons-trent bien ti plain nosd. affaires, et vous requierent de par nous que pour à iceulx nous ayder el sub­venir, nous vueillez accorder par maniere de don pour ceste fois la somme de xl™ livres tournois; et icelle mettez suz par assiette le plus justement ct esgallement que faire ce pourra, le fort portant le floible ou autrement ainsi que adviserez pour le
O Voy. la note 2 de Ia page 189.
(s) Autre rubrique : Autres lettres du Roy dont la teneur s'ensuit.
(3) Charles du Hautbois, maitre des Requêtes du Palais, abdiqua l'évêché de Tournay en 15i3.